Pont-de-Vaux
Sylvie Garcia, la présidente de Liberté Autisme s'engage auprès d'une ONG internationale.
Depuis vingt années, Sylvie Garcia, mère d’un enfant autiste est une militante particulièrement active. Avec son association Liberté Autisme quad 01, elle vient en aide aux familles concernées par le handicap.
Un dévouement sans limites.
C’est grâce à son attirance particulière pour les sports mécaniques et notamment le quad, que Valentin a trouvé une parade a ses troubles. Avec la création de l’association par sa mère en 2015, le jeune homme a pu réaliser son rêve de piloter en compétition.
Avec ce succès obtenu grâce à son courage et sa persévérance, Sylvie a souhaité se tourner vers les familles d’enfants autistes afin de partager leur combat et leurs inquiétudes.
Les écouter, les comprendre et réfléchir à des solutions adaptées font partie des missions qu’elle s’est données.
Riche de son expérience dont elle partage généreusement les enseignements, elle multiplie tant que faire se peut les rencontres avec les parents et les enfants.
Une notoriété grandissante.
Membre du Conseil national consultatif des personnes handicapées, Sylvie Garcia est régulièrement sollicitée pour des réunions d’importance ainsi que pour des actions d’information auprès des adultes ou des jeunes.
C’est à sa plus grande surprise qu’elle a été contactée en avril dernier par une ONG (organisation non gouvernementale), Human Rights and Forest Brain Africa.
L’association qui œuvre sur le territoire africain ainsi qu’en Europe milite en faveur des droits de l’homme, d’une agriculture durable, de l’accès à l’eau potable, de l’assainissement, de l’hygiène, de la santé.
Elle s’intéresse à la gestion des ressources en eau ainsi qu’aux désastres causés par les inondations.
Remarquée pour ses compétences, Sylvie Garcia se voit proposer un poste de directrice et ambassadrice de l’organisme pour la France.
L’ONG étant accréditée auprès de l’Office des Nations Unies, la nouvelle ambassadrice, en raison de ses missions, aura également ses entrées dans le précieux hémicycle.
La nouvelle, soudaine et inattendue a quelque peu bouleversé l’intéressée qui se dit cependant prête à endosser ses nouvelles responsabilités dans l’espoir de continuer à sensibiliser le public autour de l’autisme et mettre en avant les nécessités de mieux en appréhender chaque aspect.
Représenter les droits des personnes en situation de handicap, en particulier les personnes autistes, sur la scène internationale est pour moi un honneur. Cela m’amènera à Genève à dialoguer avec des institutions multilatérales et à contribuer activement à la promotion des causes qui me tiennent à cœur. A confié la militante.
L’autisme n’a pas de frontière, moi non plus. A-t-elle ajouté.
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