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Des antécédents.
Réunis récemment en collectif, les plaisanciers vivant à l'année sur leur bateau amarré au port manifestent leur mécontentement face à plusieurs anomalies techniques dont ils sont victimes.
Déjà en 2014, la vingtaine de résidents du port avait signalé la dangerosité et les risques de casse que présentait l'importante couche de sédiments et de bois mort immergés au fond du canal d'accès au port. certains en avaient fait les frais.
Une pétition avait été largement signée, notamment par les commerçants de la ville, en soutien à cette fidèle clientèle.
Henri Guillermin, alors président de la communauté de communes en charge du port de plaisance et du canal avait lancé un projet conséquent de curage du canal et de renforcement de ses rives: des travaux qui ont été réalisés de 2017 à 2022.
Un problème d'accès aux pompes à carburant et à eaux usées avait également été signalé par les plaisanciers et enfin réglé avec une série de travaux.
Le problème de l'écluse.
Aujourd'hui, les résidents doivent faire face à un nouvel incident. Les portes de l'écluse donnant accès au canal et à la Saône ne fonctionnent plus. La panne est survenue durant l'été. Un dépannage provisoire avait pu être fait mais les dégâts, essentiellement causés par le temps, nécessitent l'ouverture d'un chantier d'importance.
La société Degletagne-Troncy a présenté un devis de 65 000 euros qui a été accepté par la communauté des communes Bresse et Saône.
Les travaux comprendront la remise à neuf du dispositif ainsi que des installations techniques de commande.
Le chantier devrait débuter durant le mois de février et durer entre 4 et 5 semaines. Ce qui suppose une réouverture à la navigation début mars seulement.
Un délai insupportable pour le collectif qui explique que des plaisanciers non prévenus sont actuellement en route pour Pont-de-Vaux et ne pourront pas retrouver leur anneau tandis que d'autres ne pourront pas sortir du port.
La société Degletagne-Troncy, interrogée, dit ne pas avoir de solution à ce problème, aucune intervention ne semblant provisoirement possible.
Le barrage des aiguilles régulateur de la hauteur d'eau dans le port est également à l'origine d'une autre préoccupation des résidents. Selon eux, son état de vétusté est tel qu'une crue de la Reyssouze pourrait y engendrer une brèche dans le cas où un tronc d'arbre viendrait le percuter.

Le bassin risquerait alors de se vider entraînant le renversement des bateaux amarrés.
Une communication compliquée.
Les plaisanciers expliquent que chaque signalement d'incident, chaque remarque et chaque mise en garde de leur semble ne pas avoir d'échos auprès de leurs interlocuteurs. Les réponses se font souvent attendre et ils ont le sentiment de ne pas être mis au courant des décisions prises.
Nous avons le sentiment de ne jamais être entendus. Explique serge Rimette initiateur du collectif. Nos demandes restent sans réponse. Nous voudrions faire remarquer que nous vivons au port toute l'année, ce que pas mal de gens ignorent. Nous participons économiquement et humainement à la vie de la ville et nos alertes vont dans le sens d'un meilleur fonctionnement du port. Ajoute-t-il.
Avec la création du collectif et la présence de Roland Noto, secrétaire de l'ANPI (association nationale pour la plaisance en eaux intérieures), la communication avec les responsables de la communauté de communes devrait trouver une véritable structuration avec des entrevues plus fréquentes souhaitées.
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